Le vendredi 3 juin, les participants du sommet de Brazzaville ont signé une déclaration commune dans laquelle ils promettent une coopération dans la lutte contre la déforestation et une négociation avec les pays développés. Cependant, aucune structure n’est créée pour la concrétisation de ces intentions.
En fait, il n’ y a pas vraiment un accord qui lie ces pays.
L’objectif premier, affiché par cette réunion, est de créer un instrument de coopération sud-sud-, d’une part et nord-sud d’autre part dans le but de gérer efficacement les écosystèmes forestiers des bassin de l’Amazonie, de Bornéo-Mékong et du Congo pour la contribution à une meilleure régulation du climat ainsi que sa stabilisation. L’autre but affiché, c’est la lutte contre la pauvreté dans ces pays d’Amérique Latine, d’Asie du Sud ainsi que d’Afrique Sub-saharienne.
De toute évidence, sans une réelle volonté de créer une organisation pour atteindre ces objectifs, il est difficile d’avoir un réel suivi de ce sommet. Il est noté d’ailleurs un certain pessimisme parmi les participants venus des pays parfois très éloignés, économiquement parlant.
Photo Kim Gjerstad – Parc de Salonga